Introduction :

Le français possède 9 classes grammaticales (aussi appelées natures grammaticales). Tous les mots de la langue peuvent donc être placés dans l’une de ces classes.

Savoir comment reconnaître les classes grammaticales des mots est essentiel en grammaire. Pour le bac de français, ou d’autres épreuves de grammaire, c’est la base nécessaire à toute analyse grammaticale.

Contrairement à la fonction d’un mot qui va changer selon la phrase, la classe grammaticale reste toujours la même. Il est donc plus aisé de savoir reconnaître les classes grammaticales que les fonctions.

Liste des classes grammaticales du français

Les classes grammaticales sont divisées en 2 catégories : les variables et les invariables.

Liste des classes grammaticales

Comment reconnaître les classes grammaticales variables ?

Elles sont au nombre de 5. Elles regroupent tous les mots dont l’orthographe peut changer. Par exemple ceux qui s’accordent en genre et en nombre, ou ceux qui se conjuguent.

Le nom :

Le nom commun permet de désigner une personne, un objet ou un concept. On peut le reconnaître parce qu’il est souvent introduit par un déterminant avec lequel il s’accorde. Ex : Le lion / Les lions

Le nom propre est invariable et permet de désigner une réalité unique. Même si on le classe avec le nom commun dans les classes grammaticales variables, il est invariable et commence par une majuscule. Il est rarement introduit par un déterminant, sauf pour les noms de pays. Ex : Matthieu est fatigué. / La France a besoin de gaz pour se chauffer.

Le pronom :

Le pronom permet de remplacer un nom ou un groupe nominal. On l’utilise pour éviter les répétitions dans un texte. Ex : le vieux chien s’est couché dans un coin = il s’est couché dans un coin.

Les pronoms se répartissent en 6 catégories dont voici la liste :

  • Pronoms personnels = je, tu, il, nous, vous, ils / le, la, les, lui …
  • Pronoms possessifs = le mien, le tien, le sien …
  • Pronoms démonstratifs = ce, cela, celui-ci …
  • Pronoms relatifs = qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquelles …
  • Pronom interrogatifs = qui, que, quoi, où, lequel (on les distingue des pronoms relatifs car ils s’utilisent dans des questions)
  • Pronoms indéfinis = aucun, personne, chacun, tout …

Le déterminant :

Il permet d’introduire le nom et se trouve toujours avant. Il est également placé au début du groupe nominal. Le déterminant commande l’accord du nom, et par conséquent du reste de la phrase. Un déterminant pluriel appelle un nom accordé au pluriel. Ex : la maison verte brûle / les maisons vertes brûlent.

Les déterminants se repartissent en plusieurs sous-catégories dont voici la liste :

  • Déterminants définis (aussi appelés articles définis) = le, la, les
  • Déterminants indéfinis (aussi appelés articles indéfinis) = un, une, des
  • Déterminants démonstratifs = ce, cet, ces …
  • Déterminants possessifs = mon, ton son, ma, ta, sa …
  • Déterminants interrogatifs = quel, quelle, combien de …
  • Déterminants exclamatifs (similaires au interrogatifs) = quel, quelle, quels …
  • Déterminants partitifs = du, de la, des
  • Déterminants numéraux = un, deux, trois, quatre …
  • Déterminants quantitatifs = aucun, chaque, n’importe-quel …

L’adjectif :

Les adjectifs servent à préciser le nom. En effet, ils viennent apporter un complément d’information pour mieux identifier le nom dont on parle ; ils permettent de passer du général au particulier. Ex : J’aime bien tes chaussures (imprécis) / J’aime bien tes chaussures vertes (précis)

L’adjectif s’accorde en genre et en nombre au nom qu’il complète. Ex : Un point gris / des eaux grises

Le verbe :

Un verbe permet d’exprimer une action ou un état. Ex : le lion mange (action) / Le lion est épuisé (état)

Il s’accorde avec le sujet de la phrase. Pour rappel, il faut poser la question “qui-est-ce qui ?” pour trouver le sujet. Ex : Le lion mange -> Qui est-ce qui mange ? Le lion. Donc le lion est le sujet de la phrase et le verbe manger s’accorde avec lui.

Comment reconnaître les classes grammaticales invariables ?

Elles sont au nombre de 4. Elles regroupent tous les mots dont l’orthographe ne peut pas changer.

L’adverbe :

Il fonctionne comme un adjectif pour un verbe, pour un adjectif ou pour un autre adverbe. Il peut aussi préciser une phrase entière.

L’adverbe apporte des précisions sur la façon dont se déroule une action, sur le degré d’intensité d’un adjectif ou d’un adverbe, sur le degré de certitude d’une phrase …

Quelques exemples : Il fait très froid / Je mange proprement / Tu as certainement raison / Tu as eu tout bon à l’exercice.

Beaucoup d’adverbes de manières se finissent en –ment. Ex : salement, grossièrement, rapidement, difficilement, simplement …

Les adverbes se répartissent en plusieurs sous-catégories dont voici la liste :

  • adverbes de manière = vite, rapidement …
  • adverbes d’intensité = assez, beaucoup, fort, si, davantage, plus, trop …
  • adverbes de temps = hier, demain, aujourd’hui, maintenant, soudain …
  • adverbes de lieu = ici, dessous, derrière, partout …
  • adverbes d’affirmation = oui, certainement, volontiers
  • adverbes de négation = non, aucunement, jamais …
  • adverbes de doute = sûrement, peut-être, sans doute, vraisemblalement

La conjonction :

La conjonction est un mot de liaison qui permet de relier deux propositions entre elles.

Les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) permettent de relier des propositions coordonnées. Ex : Je mange donc je n’ai plus faim.

Les conjonctions de subordination (quand, lorsque, si bien que, après que …) permettent de relier des propositions subordonnées. Ex : Il a refusé de manger de manger son plat après qu’il a appris comment sont cuisinés les homards.

La préposition :

Il s’agit d’un petit mot invariable qui permet de relier deux éléments entre eux. Ex : Le chien de ma tante (la préposition “de” relie “le chien” et “ma tante” par une relation d’appartenance)

Les prépositions les plus courantes sont les suivantes : à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous, sur … (Adam part pour Anvers avec deux cents sous sûrs).

La préposition indique souvent une appartenance (le jardin de mon père) ou une position (les clefs sont dans le tiroir / j’habite à Paris)

L’interjection :

L’interjection permet d’exprimer une émotion forte et soudaine, souvent une surprise. Ex : oh ! / mince ! / hélas !

On classe avec l’interjection l’onomatopée. On appelle ainsi les mots qui imitent des sons du réel. Ex : boom ! cocorico ! miaou !

Conclusion :

Savoir comment identifier et reconnaître les classes grammaticales est le début de toute analyse en grammaire. Il est nécessaire de maîtriser cette base avant de s’attaquer aux notions plus complexes.

Une fois que la théorie est acquise, faire quelques exercices permet de vérifier les connaissances. Vous trouverez des exercices sur les différentes natures grammaticales pour tous les niveaux ici.

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