On ne badine pas avec l’amour : fiche de lecture (avec résumé scène par scène)

Bienvenue sur cette fiche de lecture de la pièce On ne badine pas avec l’amour, d’Alfred de Musset, publiée en 1834. Je vous propose un résumé complet de l’oeuvre, une présentation des personnages et des thèmes, ainsi que des citations pour préparer la dissertation.

Pour mieux comprendre la pièce au programme du bac 2025, nous commencerons par présenter son auteur, ainsi que le contexte littéraire du théâtre romantique.

Vous trouverez, en fin d’article, la liste de toutes les ressources disponibles sur le site concernant cette oeuvre.

Présentation de Musset

Alfred de Musset, né le 11 décembre 1810 à Paris, se démarque dès son plus jeune âge par un penchant pour les études et des facilités d’apprentissage dans son parcours académique, notamment au collège Henri IV.

Bien qu’issu d’une famille aisée et cultivée, il refuse de suivre une carrière conventionnelle en droit ou en médecine, choisissant de se consacrer pleinement à la littérature.

Fréquentant des figures emblématiques de l’époque comme Victor Hugo ou Alexandre Dumas, Musset s’inscrit rapidement dans le cercle des écrivains reconnus, sa précocité et son talent étant loués par des critiques influents, parmi lesquels le célèbre Sainte-Beuve.

Cependant, la vie de Musset est également marquée par une indulgence pour les plaisirs mondains, indulgence qui lui confère une réputation de “dandy débauché”.

Cette dualité entre aspiration à la pureté et penchant pour la débauche transparaît dans son œuvre, qui oscille entre angélisme et vie dissipée, un thème récurrent dans des pièces comme Les Caprices de Marianne et Lorenzaccio.

Ses premières publications rencontrent un accueil mitigé mais établissent sa réputation. Cependant, son entrée dans le monde théâtral avec La Nuit vénitienne se solde par un échec cuisant, le poussant à se détacher des contraintes scéniques pour explorer une écriture théâtrale plus libre et innovante.

Liaison avec George Sand

L’année 1833 marque le début de sa tumultueuse relation avec George Sand, une expérience qui influencera grandement son écriture.

Même si cette liaison inspirante prend fin dès 1835, Musset continue de produire des œuvres majeures, notamment Les Nuits, un cycle poétique qui explore le lien entre souffrance et création poétique, ainsi que La Confession d’un enfant du siècle, un texte semi-autobiographique nourri du désarroi de sa génération.

Sa courte relation avec George Sand a aussi inspiré sa pièce On ne badine pas avec l’amour.

Tout au long de sa vie, Musset est tiraillé entre succès littéraire et déboires personnels, notamment sa santé fragile aggravée par l’alcoolisme.

Malgré une reconnaissance tardive au théâtre, ses contributions à la littérature romantique française restent indéniables. Il meurt le 2 mai 1857, laissant derrière lui un héritage complexe de génie tourmenté, de passion et de quête inassouvie de pureté.

Pour en savoir un peu plus sur Alfred de Musset, ça se passe ici : Alfred de Musset biographie

Le théâtre romantique

Le théâtre romantique émerge durant la première moitié du XIXe siècle. Il se distingue par un refus des conventions classiques (comme la règle des unités) et le mélange entre le registre comique et le registre pathétique.

Influencé par la mouvance romantique générale, le théâtre romantique puise dans les thèmes de l’expression des émotions intenses et de l’individualisme, du surnaturel, de l’exotique.

Cette mouvance est incarnée par des œuvres phares telles que Cromwell de Victor Hugo. Ce dernier pose, dans sa préface, les fondements théoriques du drame romantique en prônant la fusion du sublime et du grotesque, reflétant ainsi la complexité de la condition humaine et de l’Histoire.

La Bataille d’Hernani

La “Bataille d’Hernani”, survenue lors de la première représentation de la pièce éponyme d’Hugo en 1830, catalyse le conflit entre les partisans du classicisme et ceux du romantisme, révélant les tensions artistiques et sociales de l’époque.

Ce moment historique marque l’ascension du théâtre romantique comme genre révolutionnaire, brisant les carcans de la bienséance et du “bon goût” pour embrasser la liberté créative et l’expression authentique des passions.

Les dramaturges romantiques, dont Victor Hugo est le chef de file, explorent des thèmes variés allant des idéaux chevaleresques et des passions destructrices à la méditation sur la grandeur et la décadence des civilisations.

Leurs pièces se caractérisent par une structure moins rigide, une langue riche et imagée, et une tendance à mélanger les genres, combinant tragédie et comédie, réalité et fantastique, pour peindre un tableau plus fidèle de la réalité humaine et de ses contradictions.

Ce mouvement, bien que critiqué et souvent considéré comme excessif dans son émotionnalité et son lyrisme, a grandement élargi les horizons du théâtre, permettant une exploration plus profonde de l’âme humaine et de ses tumultes.

Le théâtre romantique, dans son essence, est une quête de liberté : liberté d’expression pour l’artiste, liberté émotionnelle pour les personnages, et liberté d’interprétation pour le public.

Il est un témoignage vibrant de l’élan créatif et de la soif d’absolu qui caractérisent le romantisme, offrant une fenêtre sur les rêves, les espoirs et les tourments d’une époque en pleine mutation.

Ainsi, même si Musset ne revendique pas On ne badine pas avec l’amour comme un drame romantique à proprement parler, on ne peut nier l’influence de Victor Hugo et de ce genre littéraire dans la pièce, ne serait-ce que par le mélange des genres et le refus des règles du théâtre classique.

Pour réviser vos mouvements littéraire : les 16 principaux mouvements littéraires

Fiche de lecture On ne badine pas avec l’amour : Présentation de la pièce

La pièce On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset, est publiée en 1834. Écrite juste après la rupture de Musset avec George Sand, elle ne sera représentée sur scène qu’après la mort de son auteur, en 1861.

On peut considérer cette pièce comme un drame romantique. Au minimum, permettons-nous de dire qu’Hugo inspire Musset dans son écriture.

L’intrigue se déroule dans un château en province. Les deux protagonistes : Camille, sortie du couvent, et son cousin Perdican, fraîchement diplômé, liés par l’enfance, se retrouvent après dix ans de séparation.

Le Baron, père de Perdican, souhaite les unir par mariage. Cependant, Camille, influencée par les récits de déception amoureuse des religieuses qui ont fait son éducation, rejette l’idée du mariage d’amour, prétendant se consacrer à la religion.

Résumé des actes

La pièce se déroule en trois actes marqués par des jeux de séduction, des malentendus, puis l’événement tragique final.

Au premier acte, on assiste aux retrouvailles entre Camille et Perdican, et à l’annonce de leur union souhaitée par le Baron. Mais Camille résiste, évoquant ses appréhensions vis-à-vis de l’amour, influencée par ses expériences au couvent.

Le deuxième acte révèle la complexité des sentiments de Camille et Perdican.

La première, prétendant partir, envoie un billet à Perdican pour l’inviter à un rendez-vous secret. Pendant ce temps, Perdican essaie de la rendre jalouse en se rapprochant de Rosette, une jeune paysanne, sœur de lait de Camille.

La tension monte lorsque Perdican critique l’éducation religieuse et vante la passion amoureuse lors de son rendez-vous avec Camille.

Le troisième acte tourne à la tragédie.

Perdican découvre une lettre de Camille se vantant d’avoir repoussé ses avances. Pour la rendre jalouse, il déclare son amour à Rosette en présence de Camille qui est cachée.

Celle-ci révèle sa présence, et dans un revirement pousse d’abord Perdican à lui avouer son amour, ce qui blesse Rosette, avant de lui demander d’assumer sa déclaration et d’épouser Rosette.

Finalement, au moment du mariage, Camille et Perdican tombent dans les bras l’un de l’autre, scène à laquelle assiste Rosette qui était cachée. Ne supportant pas de les voir s’abandonner à leur amour, elle meurt de tristesse.

Camille décide donc de laisser Perdican seul et la pièce se termine mal pour tout le monde.

Fiche de lecture On ne badine pas avec l’amour : Personnages et structure

On ne badine pas avec l’amour est organisé selon une structure simple en 3 actes. Le premier est un acte d’exposition, il présente les personnages et l’intrigue. Le second resserre le nœud autour d’un trio amoureux. Enfin, le dernier offre un dénouement tragique avec la mort de Rosette.

Qui sont les personnages principaux de On ne badine pas avec l’amour ?

Les deux principaux personnages d’On ne badine pas avec l’amour sont Camille et Perdican. Ils s’aiment, mais ne veulent pas s’avouer leurs sentiments. À ceux-ci, il faut ajouter Rosette jeune paysanne amoureuse de Perdican à qui les badinages des jeunes gens coûtent la vie.

Liste des personnages

Perdican est un jeune homme de 21 ans, de retour de Paris après avoir terminé ses études. Son père, le baron, projette de le marier à sa cousine, Camille. Jeune et insouciant, il représente la mouvance libertine. Il est proche de la nature, de la liberté, et surtout, encore proche de l’enfance.

Camille, la cousine de Perdican, est âgée de 18 ans. Elle a reçu une éducation religieuse stricte au couvent, et elle nourrit maintenant le désir de consacrer sa vie à Dieu. Elle est en opposition avec Perdican, car bien que plus jeune, elle représente la maturité, l’obéissance et le dogme religieux.

Le point commun des deux jeunes gens est l’orgueil. Refusant mutuellement d’admettre leurs sentiments, ils s’entraînent dans des jeux amoureux dangereux.

Rosette est une jeune fille d’origine paysanne. Elle a grandit auprès des deux cousins dont elle était la compagne de jeux. Hélas, elle se retrouve au milieu de leurs caprices amoureux, et son innocence est victime de leur amour.

Le Baron est le père de Perdican. Il souhaite marier Camille et Perdican, mais est vite déçu dans ses espoirs car lors de leurs retrouvailles, Camille et Perdican ne se marquent aucun intérêt amoureux. (voir analyse linéaire acte 1 scène 2)

Maître Blazius et Dame Pluche sont respectivement précepteurs et gouvernantes de Perdican et Camille. Personnages caricaturaux, il introduisent de manière comique les jeunes gens lors de la première scène. (voir analyse linéaire acte I scène 1)

Maître Bridaine est le curé du village. Il soutient le projet de mariage et se montre flatteur et intéressé. Il peut représenter un contre-idéal de pureté religieuse.

Le chœur est un groupe de personnage qui commente traditionnellement l’action dans le théâtre antique. Ici, il est constitué d’un groupe de paysans.

Fiche de lecture : Les thèmes de la pièce On ne badine pas avec l’amour

Quels sont les thèmes abordés dans On ne badine pas avec l’amour ?

Dans On ne badine pas avec l’amour, Musset explore l’amour, l’orgueil, le passage de l’enfance à l’âge adulte, et critique dans le même temps l’éducation religieuse. L’amour inexprimé mène à une mort tragique et une séparation poignante, soulignant les complexités relationnelles.

❤️ Thème de l’amour

Il s’agit du thème central de la pièce, en témoigne le mot “amour” présent dès le titre.

Ce qui intéresse Musset, c’est d’analyser le sentiment amoureux sous différents angles. Aussi, on peut remarquer qu’il laisse la parole à ses deux personnages principaux pour présenter leur vision propre de l’amour.

Finalement, l’amour apparaît comme plus lourd en conséquences que ne le pensaient les deux jeunes gens. L’amour est ce qui coûte la vie à la jeune Rosette, innocente de l’histoire.

L’orgueil est également intéressant puisqu’il empêche les deux protagonistes de s’avouer leur amour, ce qui les condamne à la séparation.

✝️ Thème de la religion

Musset s’oppose à l’église. Ce qui ne veut pas dire qu’il refuse Dieu, mais tout du moins qu’il est contre l’institution religieuse.

On peut noter la caricature de dame Pluche dans la scène d’exposition qui tourne en ridicule la rigueur des religieuses.

Cette rigueur vis-à-vis de l’amour, Musset la refuse. Il utilise Perdican comme porte parole dans la cinquième scène du deuxième acte pour prôner l’amour véritable et critiquer le discours des religieuses. 

Enfin, notons que le personnage du curé, Bridaine, n’aide pas vraiment à redorer l’image de la religion dans la pièce. Il est un flatteur insipide, sans intérêt pour l’intrigue.

👶 Thème de l’enfance

Les deux protagonistes de la pièce sont encore des enfants. Pas vraiment prêts à passer à l’âge adulte, ils agissent sans se soucier des conséquences, chacun convaincu que l’éducation qu’il a reçue est la bonne.

Camille a été privée de liberté par son éducation religieuse, et Perdican, bercé d’illusions romantiques. Les deux se cherchent et se fuient toute la pièce.

Finalement, ces badinages, ces jeux d’enfants, coûtent la vie à Rosette. Le passage à l’âge adulte est brutal : la séparation pour les amants après avoir causé la mort de Rosette.

Pourquoi On ne badine pas avec l’amour est une comédie ?

On ne badine pas avec l’amour peut être rapproché de la comédie par le genre choisi par Musset : un proverbe, c’est-à-dire une pièce sentimentale légère. La scène d’exposition est comique et légère, mais rapidement, la légèreté des personnages laisse place à de tragiques conséquences.

Quelle est la morale de On ne badine pas avec l’amour ?

La morale d’On ne badine pas avec l’amour est contenue dans le titre : l’amour n’est pas une chose légère, sans conséquence. Musset critique d’un côté l’éducation religieuse des jeunes filles et de l’autre le libertinage aveuglé des jeunes hommes, alimentant tous deux les dangers de l’amour.

Fiche de lecture On ne badine pas avec l’amour : Résumé scène par scène

Acte I
Scène 1 : Le chœur introduit Maître Blazius et Dame Pluche, qui annoncent respectivement l’arrivée de Perdican et de Camille, deux cousins.
Scène 2 : Le Baron fait les présentations entre Maître Blazius et Bridaine, qui critique l’odeur d’alcool de Blazius. Il présente ensuite Dame Pluche à Bridaine et exprime son désir de marier Perdican à Camille, qui montrent peu d’intérêt l’un pour l’autre.
Scène 3 : Le chœur révèle une future dispute entre le baron et les précepteurs. Camille décline une promenade avec Perdican, soutenue par Dame Pluche, ce qui irrite le baron.
Scène 4 : Perdican rejoint le chœur et retrouve Rosette, la sœur de lait de Camille.
Scène 5 : Maître Blazius accuse Bridaine de sentir l’alcool, bien qu’il en soit lui-même imprégné. Le baron feint l’ignorance. Bridaine rapporte que Perdican fréquente une paysanne (Rosette), provoquant la colère du baron.

Acte II
Scène 1 : Maître Blazius encourage Perdican à se préoccuper de Camille, qui refuse le mariage au profit du couvent. Perdican simule la tristesse.
Scène 2 : Bridaine, mécontent de perdre sa place au profit de Blazius, s’en va.
Scène 3 : Perdican est sincèrement attristé, ce que Rosette découvre.
Scène 4 : Maître Blazius informe le baron de l’envoi par Camille d’une “lettre d’amour” à un prétendu amoureux.
Scène 5 : Camille et Perdican se donnent un rendez-vous secret et discutent de leur vision de l’amour.

Acte III
Scène 1 : Le baron renvoie Maître Blazius pour vol et accusations contre Camille. Perdican réfléchit à son amour pour elle.
Scène 2 : Maître Blazius, rejeté, implore l’aide de Bridaine, qui refuse. Il intercepte alors une lettre de Camille, que Perdican lit, ce qui lui permet de comprendre qu’elle l’aime quand même.
Scène 3 : Perdican, pour rendre Camille jalouse, courtise Rosette devant elle.
Scène 4 : Dame Pluche se prépare au départ. Camille annonce qu’elle ne partira pas.
Scène 5 : Maître Bridaine relate les actions de Perdican au baron.
Scène 6 : Camille cache Rosette et confronte Perdican sur ses sentiments. Rosette s’évanouit.
Scène 7 : Camille demande à Perdican d’épouser Rosette, et ce dernier s’y résout, ce qui bouleverse la jeune fille.
Scène 8 : Perdican et Camille se déclarent leur amour. Rosette, qui écoutait secrètement, meurt de chagrin. Les événements traumatisent les protagonistes, conduisant Camille à retourner au couvent et Perdican à vivre avec ses remords.

Fiche de lecture On ne badine pas avec l’amour : citations pour la dissertation

Pour se préparer au mieux à l’exercice de la dissertation, il est bon d’apprendre une ou deux citations importantes de chaque œuvre étudiée afin de les réutiliser à l’écrit.

À cette fin, la scène cinq de l’acte deux est intéressante car elle oppose deux visions contraires de l’amour.

“Je veux aimer mais je ne veux pas souffrir. Je veux aimer d’un amour éternel, et faire des serments qui ne se violent pas”

Camille, II,5

Camille vante ici un amour céleste, celui de la religion, par opposition à l’amour des hommes qui blesse, qui déçoit et qui est plein de mensonges.

“Il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.”

Perdican, II, 5

Perdican, quant à lui, est un partisan de l’amour imparfait des hommes.

“J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.”

Perdican, II,5

Il se montre extrêmement critique à l’égard de la religion et des principes de vie qu’elle prône.

Pour lui, qu’importe de souffrir, il faut aimer, sinon, la vie vie est sans intérêt.

Fiche de lecture : Pourquoi choisir On ne badine pas avec l’amour pour le bac de français ?

La courte pièce de Musset offre des perspectives intéressantes et recherchées sur les sentiments, l’éducation, et la jeunesse.

Le dramaturge parvient à condenser en peu de pages des scènes comiques, une réflexion profonde sur l’orgueil, l’amour et la religion ainsi qu’un dénouement tragique.

Le drame romantique est un genre parfait pour dépoussiérer le théâtre au lycée, car il y fait souffler un vent de liberté, le débarrasse de ses carcans et le rapproche de l’objet qu’il décrit, l’Homme.

La pièce d’Alfred de Musset est parfaite pour faire découvrir ce grand romantique aux élèves, par l’intermédiaire de protagonistes presque encore adolescents. La langue est facile d’accès et l’écriture en prose plus simple que celle en vers.

Enfin, on peut s’amuser dans cette pièce à chasser les symboles, elle en est remplie : la petite fleur louée par Perdican (I,2) qui peut représenter Rosette par exemple.

Quelques ressources supplémentaires

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Lire la biographie complète de Musset : Alfred de Musset, biographie courte

Analyses linéaires en ligne :

• Acte I, scène 1
• Acte I, scène 2
• Acte II, scène 5
• Acte III, scène 2
• Acte III, scène 3